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Les sciences cognitives au service des villes

Les sciences cognitives au service des villes

La cognition et les villes

Les sciences cognitives peuvent être mobilisées à toutes les étapes d’un projet immobilier ou urbain, et à toutes ses échelles (de la cellule à la ville, de l’immeuble au quartier). Il est possible aussi d’étudier le sentiment de bien-être, d’appartenance à la communauté locale ou d’appropriation du lieu.

Si nos sens sont la première interface avec le monde extérieur, penser la ville de demain amène à poser la question : comment ressent-on la ville ? C’est justement l’objectif de la neuro-architecture que d’essayer de comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsqu’on explore un espace architectural.

Prendre en compte les émotions des citadins

En France, les neurosciences cognitives sont encore peu prises en compte dans l’urbanisme. 
La démarche peut surprendre, tant on a peu l’habitude de voir associées les sciences cognitives et les politiques territoriales. Mais de nombreuses collectivités s’intéressent au bien être de leurs concitoyens. De plus, en menant une réflexion sur l’apport des sciences cognitives pour favoriser la cohésion sur le territoire et susciter les changements de comportement, il est attendu l’émergence, le déploiement et la pérennité d’un engagement citoyen renouvelé comme le révèle une thèse au sein du LaPEA (rattaché à l’Institut Carnot Cognition).

L’impact de la ville sur le cerveau

Alors que la majorité de la population réside dans les villes, les environnements de béton et d’automobiles auxquels nous sommes confrontés auraient des incidences sur notre santé mentale et physique, jusqu’à modifier la façon dont nous pensons. Les neuroscientifiques et les psychologues commencent à s’intéresser à l’aménagement urbain pour qu’il cause moins d’atteinte à notre cerveau.
Des chercheurs américains et australiens ont montré que le simple fait de vivre dans un environnement urbain à des effets sur nos processus mentaux de base. Après avoir passé quelques minutes dans une rue bondée, le cerveau est moins en mesure d’organiser les informations qu’il reçoit dans la mémoire. A l’inverse, la nature serait un élément extrêmement bénéfique pour le cerveau.
En résumé, notre cerveau souffre en ville. Les maladies psychiques sont en lien direct avec la taille des mégapoles. D’où l’importance de pouvoir prendre de la distance. Voire d’intégrer les acquis du neuro-urbanisme dans la conception de nos futures villes.

La neuroarchitecture

La neuroarchitecture est un domaine interdisciplinaire qui étudie l’impact de l’environnement sur le cerveau et le comportement des individus.
Actuellement, les chercheurs ont à leur disposition plusieurs méthodes fiables pour évaluer les réactions physiologiques de l’être humain face à son environnement. Les avancées de la neuroarchitecture sont une mini-révolution. Grâce à des méthodes telles que la réalité virtuelle, les scientifiques peuvent simuler des environnements selon leurs besoins. Ils utilisent également des outils de psychologie classique et des capteurs sensoriels supposés sur le corps pour mesurer le rythme cardiaque, la température corporelle et l’activité des glandes sudoripares. Dans certains cas, les ondes cérébrales et les mouvements oculaires sont également portés à l’aide de simples visières.

L’autisme dans la ville

Les personnes autistes sont des publics particulièrement impactés par l’environnement architectural et urbain. Dès lors, si ces particularités ne sont pas intégrées lors de la conception du bâtiment, l’environnement peut devenir source de stress, de douleur et d’anxiété pour ces personnes.On retrouve par exemple davantage d’atypies de la perception visuelle chez les autistes, que ce soit dans le traitement des informations visuelles, dans la perception des mouvements, des formes ou des couleurs. Certains autistes présentent aussi une forte sensibilité – ou une hyposensibilité – au bruit. Dès lors, si ces particularités ne sont pas intégrées dès la conception du bâtiment, l’environnement peut devenir source de stress, de douleur et d’anxiété pour ces personnes.

La ville connectée

Parmi les technologies qui aident les villes à devenir plus agréables à vivre et plus respectueuses de l’environnement, l’Internet des objets ou IoT (Internet of Things) est fondamental.
Les villes font aujourd’hui face à plusieurs enjeux de société. Elles doivent maîtriser leurs consommations d’énergies pour des raisons tant économiques qu’écologiques, et optimiser le mode de fonctionnement de secteurs clés (transport, santé, sécurité…). Le tout en informant régulièrement avec les citoyens.
Pour faciliter le traitement de la quantité massive d’informations, l’intelligence artificielle (IA) vient compléter l’IoT. Elle analyse des données complexes tout en appliquant des mesures correctives de façon autonome selon les résultats. C’est une technologie particulièrement efficace dans la gestion des feux de circulation ou encore la régulation du trafic, la gestion et la collecte des déchets.

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