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Les neurosciences au service des apprentissages.

Les neurosciences au service des apprentissages.

Les neurosciences au service des apprentissages.

Les neurosciences au service du développement cognitif : 5 pistes pour booster les apprentissages.

À mesure que nous cherchons des méthodes d’apprentissage toujours plus efficaces, l’importance potentielle des neurosciences dans ce domaine devient évidente. En effet, elles offrent une compréhension approfondie de la manière dont le cerveau réagit tout au long du processus d’apprentissage, de l’acquisition à la mémorisation.

Dans cet article, nous vous dévoilons pourquoi les neurosciences jouent un rôle clé dans l’apprentissage. Nous vous donnons aussi quelques exemples des réalisations et des recherches menées par les laboratoires de l’Institut Cognition dans ce domaine.

Les neurosciences, c’est quoi ?

Les neurosciences sont l’étude du fonctionnement du système nerveux et du cerveau humain. Elles en examinent la structure et le fonctionnement, depuis l’échelle moléculaire jusqu’au niveau de l’organisme tout entier. Les neurosciences sont un domaine interdisciplinaire qui englobe diverses branches, telles que la biologie, la médecine, la chimie, la psychologie, la physique et d’autres sciences de la vie.

Parmi les nombreux champs d’application des neurosciences, on peut citer par exemple :

  • Les neurosciences cognitives qui explorent les mécanismes responsables des processus cognitifs, tels que la perception, le langage, la motivation, le raisonnement, les émotions, la créativité, la mémoire et l’attention.
  • La neurophysiologie intégrative, qui s’intéresse à la transmission des signaux nerveux dans les divers réseaux de neurones, en se basant sur les propriétés d’excitabilité, de conduction et de transmission du système nerveux.
  • Les neurosciences computationnelles, qui visent à comprendre les processus neuronaux sous-jacents à la cognition et au comportement, en utilisant des modèles informatiques et des techniques d’intelligence artificielle.
  • Les neurosciences sociales, qui étudient les processus neuronaux impliqués dans les interactions et les comportements sociaux.

Les avancées technologiques en neurosciences (comme l’imagerie cérébrale ou les techniques d’enregistrement et de contrôle de l’activité neuronale) ont permis :

  • De mieux comprendre le fonctionnement du cerveau.
  • D’améliorer le diagnostic et le traitement des troubles neurologiques.
  • De comprendre comment nous faisons de nouveaux apprentissages et retenons de nouvelles informations.

Comment favoriser les apprentissages selon les neurosciences ?

De nombreux processus mentaux en lien avec des apprentissages réussis ont été mis en évidence grâce aux neurosciences. Ces dernières ont aussi permis la mise en place de stratégies permettant l’amélioration des mécanismes de compréhension et de rétention des informations. Stratégies qui relèvent d’actions de la part des apprenants, mais aussi des personnes en charge des enseignements.

Avoir un bon sommeil : une priorité pour le cerveau humain.

Avant même de parler de techniques d’apprentissage, il convient d’évoquer l’un des mécanismes les plus importants du corps humain. En effet, le sommeil joue un rôle crucial dans le processus d’apprentissage. Lorsque l’on dort mal et/ou pas suffisamment, les capacités de mémorisation de l’individu diminuent, car c’est la nuit que le cerveau revisite tout ce qui a été appris au cours de la journée, renforçant ainsi la mémoire.

Bien dormir est donc un élément clé de tout processus d’apprentissage.

L’attention : la clé de voute des apprentissages.

L’attention permet d’orienter l’action en fonction d’un objectif ou d’un centre d’intérêt, captant les informations via les cinq sens. Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France et psychologue, souligne son rôle crucial dans l’apprentissage, car elle accélère les enseignements.

Toutefois, l’attention peut être sélective, car on a tendance à se focaliser sur ce qui nous intéresse, et pas nécessairement sur ce qui est réellement important. Au risque de passer à côté d’informations cruciales. Il est donc de la responsabilité des enseignants de diriger l’attention de leurs élèves vers ce qui compte vraiment, et de celle des élèves d’apprendre à se concentrer suffisamment, sans distractions.

L’engagement actif : un accélérateur d’apprentissage.

Les humains apprennent plus rapidement et plus facilement lorsqu’ils s’engagent activement. C’est pourquoi il est préférable d’être acteur plutôt que simple spectateur.

Pour intégrer de nouvelles connaissances de manière efficace, il est donc crucial de tester la fiabilité des informations, de spéculer sur des hypothèses, de poser et de répondre à des questions, de réaliser des exercices pratiques. Mais aussi de se tromper pour mieux recommencer ! Car, toujours selon Stanislas Dehaene, rien n’implante mieux de nouvelles connaissances dans le cerveau que cette lutte intellectuelle, soulignant ainsi l’efficacité de l’apprentissage actif.

Le feedback positif : privilégier la bienveillance.

Un feedback positif offre une critique constructive des actions de l’apprenant de la part de l’enseignant. Son efficacité est accentuée lorsqu’il intervient après une erreur, favorisant ainsi un apprentissage optimal. En effet, les erreurs induisent des ajustements successifs dans les prédictions de l’apprenant, stimulant ainsi l’apprentissage et le développement des capacités cognitives.

Par ailleurs, valoriser les efforts et reconnaître les progrès et les réalisations antérieures face à des défis initialement perçus comme contribue à une acquisition plus rapide et efficace de nouvelles compétences.

Les neurosciences montrent qu'un feedback positif soutient les apprentissages.

 

La répétition et la consolidation : le cerveau aussi a besoin d’entrainement.

La mémorisation de nouvelles informations ou l’acquisition de compétences marque seulement le début du processus. Elles doivent ensuite être consolidées pour être intégrées et utilisées de manière automatique, presque inconsciente. Le sommeil cité précédemment joue un rôle crucial dans ce processus.

À force de pratique et de répétition, l’effort initial d’apprentissage s’estompe pour devenir une routine, libérant ainsi de l’espace dans le cerveau pour de nouveaux savoirs. On estime qu’environ 21 jours sont nécessaires pour qu’une tâche devienne automatique.

Sans consolidation, les nouvelles connaissances tendent à disparaître. La répétition rend les apprentissages durables, automatiques et inconscients.

Les sciences cognitives en application.

Comme nous venons de le voir, les neuroscientifiques ont permis de réaliser de gros progrès en matière d’apprentissage. A l’Institut Cognition, de nombreux chercheurs mènent des travaux sur ce champ des sciences cognitives.

Prenez contact avec nous pour en savoir plus sur notre expertise en neurosciences.