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Olivier JANIN – NEOTROPE

Ce que j’attends des recherches bilatérales avec l’Institut Cognition Tremplin Carnot

Ce que j’attends des recherches bilatérales avec l’Institut Cognition Tremplin Carnot

Ma première attente est avant tout celle d’apporter ma contribution de dirigeant de start-up à la réflexion menée par l’Institut Cognition autour de l’accélération économique de la Recherche Académique Française en Sciences Cognitives.

Mes activités d’entrepreneur dans la digitalisation des états émotionnels et cognitifs sont profondément ancrées dans le socle constitué par les travaux des chercheurs. Et je crois en un cycle vertueux qui va, à partir du déploiement de nos technologies, compléter l’approche méthodologique scientifique d’études sur de petits échantillons en environnement contrôlé avec la capacité démultipliée du big data d’échantillons collectés en contextes écologiques. La démarche scientifique caractérisée par l’élaboration d’hypothèses voit émerger l’approche « data-driven » générée par l’augmentation digitale de l’humain à laquelle je participe.

Quels sont les principaux atouts de l’Institut Cognition pour réussir ?

Les atouts de l’Institut Cognition Tremplin Carnot pour réussir sont multiples. Le coeur, ce sont bien entendu les compétences des chercheurs, leurs travaux et les projets de recherche qu’ils accomplissent au sein de laboratoires dépendant d’organismes de tutelle.

J’ai participé à toutes les réunions du Comité consultatif d’Orientation Scientifique et Stratégique de l’Institut Cognition Tremplin Carnot. J’en suis un des membres issus de la sphère économique, le petit poucet au côté d’Urgo, d’IBM et d’Airbus. J’ai pu observer l’énergie positive que le Comité de Direction et le Bureau de l’Institut déploient pour fédérer les différents Laboratoires, pour décloisonner ce qui m’apparaît parfois comme des silos et pour projeter les Sciences Cognitives Académiques à l’ère du vortex temps réel de notre économie numérique « glocalisée ».

Dans quel secteur je travaille et dans quelle mesure mes projets intègrent les technologies cognitives et pouvez-vous nous parler d’un projet à forte valeur ajoutée ?

J’ai fondé et je dirige Neotrope. Nous sommes une start-up spécialisée en Informatique Émotionnelle. Chacun de nos projets technologiques s’appuie sur les Sciences Cognitives et Affectives et en particulier sur la psycho-physiologie.

De 2009 à 2014, nous avons produit « O.zen » pour Ubisoft, une application de bien-être connecté et son capteur cardiaque. A partir du calcul temps réel de la variabilité du rythme cardiaque, l’application est à même de calculer votre niveau de stress et de vous proposer en mobilité des exercices de respiration en cohérence cardiaque. Ce travail avec l’éditeur de jeu vidéo nous a permis de placer la barre haut en terme de design d’expérience de biofeedback, ludique et graphique. Que la respiration devienne le contrôleur d’un jeu vidéo à des fins d’améliorations de l’état de stress de l’utilisateur, il n’y a pas mieux en terme d’engagement dans des comportements positifs de self-care.

Depuis 2015, nous travaillons en R&D sur Affect-tag, un système de mesure des états émotionnels et cognitifs à partir de l’analyse temps réel des données physiologiques (HRV, AED). Nous avons conçu notre propre système d’acquisition – un bracelet connecté ‘wearable’ –  et développé notre chaîne de traitements. Ils sont opérés dans le bracelet, l’App mobile et déployés sur le Cloud. Notre collaboration sur ce projet avec le laboratoire SCAlab de l’Université de Lille et du CNRS est un témoignage vivace de ce à quoi peut aboutir la relation entre la Recherche Académique et une start-up d’ingénieurs.

Nous ambitionnons de digitaliser les émotions pour favoriser le développement individuel et collectif de l’intelligence émotionnelle. Nous y parviendrons en intensifiant notre collaboration avec la Recherche Scientifique.