Accès aux soins : quel est le rôle de la recherche sur la cognition ?

L’accessibilité aux soins de santé est la capacité qu’une personne à obtenir de l’aide et des prestations adaptées à son état. Mais en 2024, cet accès n’est pas fluide et les difficultés rencontrées sont nombreuses et ne cessent d’augmenter.

Sans entrer dans des enjeux politiques qui relèvent du ministère de la Santé, l’Institut Cognition propose un panel de solutions technologiques qui permettent d’améliorer l’accès aux soins, pour les malades, mais aussi pour les professionnels de santé.

C’est ce que nous vous présentons dans cet article.

Etat des lieux de l’accessibilité des soins en France.

L’accès aux services de santé est étroitement lié à la présence ou à l’absence de divers obstacles susceptibles d’influencer l’utilisation des services médicaux dans les territoires. Ces barrières peuvent découler :

• De la situation économique, tant personnelle que nationale.
• Du système de santé en place.
• Des facilités ou des difficultés d’accès aux services médicaux.
• De la qualité des soins.

Un premier indicateur significatif réside dans le nombre de professionnels de santé présents sur un territoire. En métropole, la densité médicale avoisine environ 3,3 médecins pour mille habitants, un chiffre qui se situe approximativement à la moyenne observée dans les pays de l’OCDE.

Une fracture sanitaire géographique importante.

En France, c’est sur le plan géographique que la disparité dans l’accès aux soins est la plus criante.

On estime que plus de 25 millions de citoyens résident dans des zones où les services médicaux libéraux sont insuffisants. Par exemple :

• Près de 25% des femmes se trouvent dans des déserts médicaux gynécologiques.
• Près de 1 enfant sur 3 fait face à un manque de services pédiatriques.
• Plus de 23% des personnes rencontrent des difficultés pour accéder à moins de 30 minutes de route à un médecin généraliste.

De plus, selon une enquête réalisée par l’UFC Que Choisir, une majorité de généralistes (51,5 %) ont refusé de prendre de nouveaux patients en 2023 (alors même qu’il est demandé à chaque citoyen d’avoir un médecin traitant identifié), comparé à 44 % en 2019. Les motifs principaux évoqués par ces professionnels de santé étant le nombre élevé de patients déjà suivis et l’approche de leur retraite.

Un reste à charge qui entrave l’accès aux soins.

Sur le plan financier, avec plus de 3 milliards d’euros en 2021, les dépassements d’honoraires payés par les usagers sont également en forte augmentation. Il devient en effet de plus en plus difficile de trouver des médecins spécialistes qui appliquent les tarifs de secteur 1 de l’assurance maladie. Ainsi, plus de 80% des patients manquent d’ophtalmologues ou de gynécologues de ce secteur conventionné à moins de 45 minutes de chez eux, les exposant ainsi aux dépassements d’honoraires.

Par ailleurs, tous n’ont pas nécessairement les ressources pour s’offrir une complémentaire santé qui leur rembourserait ces frais supplémentaires.

Comment l’Institut Carnot Cognition facilite l’accès aux soins des personnes.

Répondre aux besoins des usagers et des professionnels de santé, pour permettre un parcours de soins adapté à chacun, est donc un enjeu fondamental pour les années à venir.

L’Institut Cognition, de par son large spectre de compétences, est capable d’apporter des réponses concrètes aux patients comme aux acteurs du secteur de la santé.

Voici quelques-unes de collaborations.

Covirtua Healthcare : la remédiation cognitive qui aide les patients à retrouver leur autonomie.

C’est une solution innovante pour aider des personnes avec des troubles cognitifs à se ré-adapter à une vie quotidienne.

L’accès aux soins des personnes en situation de handicap mental et qui avancent en âge.

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